De jours en jours.
J'ai souvent l'impression que je ne peux pas saisir le temps qui passe. Je suis là, impassible, je ne veux rien faire... je ne peux rien faire. J'ai cette peur au ventre dès que je me détache du quotidien. Je suis comme un enfant qui aurait trop peur de grandir. C'est parfois difficile à dire, c'est souvent réaliste.
Je tend le bâton pour me faire battre. C'est certain. Je me complais dans cette situation ambigue. Ni adulte, ni enfant, ni même adolescent. Je ne sais plus trop qui je suis. J'ai parfois l'impression de ne pas pouvoir affronter la vie de tous les jours, ses difficultés et ses angoisses.
Alors je dépeins dans des tableaux dramatique mon quotidien. Certains diront que je me plains volontiers, mais c'est à cause de cette incapacité à faire face au monde qui m'entoure. Je dénigre pour mieux apprivoiser ce qui m'entoure et me dire que finalement "ce n'est rien, juste un p'tit cours, un p'tit devoir..."
J'aurais besoin de sortir un peu. Mais pour aller où ? Je suis ainsi et je n'y peux rien. Prendre un train pour aller n'importe où, mais les angoisses nous suivent. On est jamais totalement libres.
Quoique l'on fasse, quoique l'on dise, on reste attachés à des certitudes qui nous emportent. Nos peurs nous suivent. Faudrait parfois pouvoir changer de corps. En vain. Oublier notre condition.
Je tend le bâton pour me faire battre. C'est certain. Je me complais dans cette situation ambigue. Ni adulte, ni enfant, ni même adolescent. Je ne sais plus trop qui je suis. J'ai parfois l'impression de ne pas pouvoir affronter la vie de tous les jours, ses difficultés et ses angoisses.
Alors je dépeins dans des tableaux dramatique mon quotidien. Certains diront que je me plains volontiers, mais c'est à cause de cette incapacité à faire face au monde qui m'entoure. Je dénigre pour mieux apprivoiser ce qui m'entoure et me dire que finalement "ce n'est rien, juste un p'tit cours, un p'tit devoir..."
J'aurais besoin de sortir un peu. Mais pour aller où ? Je suis ainsi et je n'y peux rien. Prendre un train pour aller n'importe où, mais les angoisses nous suivent. On est jamais totalement libres.
Quoique l'on fasse, quoique l'on dise, on reste attachés à des certitudes qui nous emportent. Nos peurs nous suivent. Faudrait parfois pouvoir changer de corps. En vain. Oublier notre condition.